C’est l’espoir de tout un peuple qui s’étiole. Un véritable cauchemar dirait-on. Parce que tout simplement, l’avenir s’assombrit. Ou tout au moins, l’épilogue de la participation guinéenne à la biennale africaine, s’annonce clairement. Le Syli national, ce »gros pachyderme » qui se fait » arracher les yeux » par des aigles.
Quelle impuissance, d’un puissant de la forêt!
Qu’est-ce qui cloche?
En tout cas, les Guinéens ont besoin de savoir. La Coupe d’Afrique des nations est une compétition de grands, la Guinée l’est. Elle n’est pas née de la dernière pluie.
Nous sommes habituées aux différentes prouesses du syli à cette CAN. Mais cette année, la contre performance de l’équipe nationale inquiète, à la limite énerve.
Puisque de par sa composition, l’espoir était permis. Mais aujourd’hui, c’est le désenchantement.
Car, les Guinéens aiment le football, le beau jeu et donc la victoire. Oui, la victoire qui fait vibrer toute la nation.
Puisque le sport reste le seul élément fédérateur des Guinéens. Il résiste jusque là aux petits esprits divisionnistes nourrit par de piètres politiciens.
C’est ce football, notre football qui prend du Plon dans l’aile aussi prématurément.
Guinée-Madagascar voici une rencontre que nous devrions gagner. Avant de croiser le fer avec le géant du Nigeria.
Aujourd’hui plus que jamais, nos joueurs doivent se réveiller.
Tous les moyens ont été mis à disposition pour vivre une bonne CAN.
Outre les moyens de l’État et peut être de la fédération, les Guinéens ont mis la main à la poche! Tout ça, pour ne pas vivre ce que nous constatons aujourd’hui. L’aventure égyptienne ne doit pas être un cauchemar.
Loin de là, la fibre patriotique doit vibrer en chacun de vous. Bien que nous soyons désormais dans le jeu de la probabilité, pas question d’hésiter.
Une victoire est impérative. Naby KEITA bien que diminué, François Kamano qui se fait encore attendre, sachez que de Conakry à Yomou, les Guinéens vous regardent.
Ils attendent une nouvelle. Une bonne nouvelle. Et elle ne peut être qu’une victoire au moins de consolation. Et ça, vos compatriotes l’attendent impatiemment.
IBRAHIMA KALIL DIALLO