Grâce à un doublé de Gareth Bale, entré pour la demi-heure, le Real Madrid a terrassé Liverpool samedi en finale de la Ligue des Champions (3-1) et remporté la compétition pour la troisième saison consécutive. Un exploit qui ancre encore davantage le club merengue dans la légende du football européen.
Et à la fin, c’est toujours le Real Madrid qui gagne. Pour la troisième année consécutive, la quatrième en cinq saisons, le club merengue a décroché samedi la Ligue des Champions. Il a dominé pour cela Liverpool (3-1) au bout d’une deuxième période folle, avec Gareth Bale dans le rôle du héros inattendu et Loris Karius dans celui de fossoyeur des ambitions des Reds. Zinedine Zidane est ainsi devenu le premier entraîneur de l’histoire à remporter la compétition trois fois de suite. Le Real a surtout écrit une nouvelle page de sa légende dans l’histoire du football européen, en rejoignant l’Ajax Amsterdam et le Bayern Munich des années 70 avec ce fabuleux triplé.
Ce résultat découle d’une forme de logique après une soirée où les Madrilènes ont globalement maîtrisé leur sujet, même si Liverpool a vendu chèrement sa peau et n’a jamais rien lâché, comme à son habitude.
Après une excellente entame, grâce à un pressing efficace et un positionnement très haut sur le terrain qui gênait le jeu espagnol, les hommes de Jürgen Klopp ont pris de plein fouet la sortie sur blessure de Mohamed Salah à la demi-heure de jeu, suite à un bon coup de vice de Sergio Ramos.
Sans leur génial détonateur égyptien, ils ont alors connu d’immenses difficultés à ressortir proprement et ont subi les coups de boutoir du Real, qui a mis progressivement la main sur le match en redoublant les passes et en faisant courir son adversaire. Ils ont finalement cédé sur une première boulette de Karius, qui a profité à Karim Benzema. Au mental, Liverpool a arraché l’égalisation dans la foulée, mais ce n’était que retarder l’échéance.
Le couperet est tombé du pied de Bale, qui s’est envolé dans le ciel de Kiev pour inscrire l’un des plus beaux buts de l’histoire des finales de C1, s’offrant même le luxe de concurrencer son entraîneur dans ce registre. Le fait de jeu de trop pour les partenaires de James Milner, à bout de forces après 70 minutes, même si Mané a fait trembler une dernière fois Navas, et surtout son poteau. A force de ne pas passer loin du break, le Real l’a mis à cinq minutes du coup de sifflet final, histoire de vivre une fin de match tranquille et de savourer le moment.
Il est historique, déjà légendaire. Maintes fois bousculé cette saison, notamment lors des trous précédents et encore ce samedi, le patron du football européen vacille, mais finit toujours par retomber sur ses pieds. C’est ce qui fait la force d’un géant. Un géant qui est seul sur sa planète, loin de tous les autres.
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