Le comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football a décidé de mettre un terme à sa collaboration avec le sélectionneur national de l’équipe Espoir. Morlaye Cissé n’est plus l’entraîneur de cette sélection à compter de ce lundi 24 Juillet 2023. Il a été débarqué à la tête de cette équipe pour la non atteinte des objectifs selon le communiqué de la Fédération. Une décision qui les acteurs trouvent illégale.
Les membres du comité de normalisation de la Fédération guinéenne de football continuent essuyer de sévères critiques après le relèvement de Morlaye Cissé et de son staff technique de leurs fonctions avec le Syli national Espoir. Badra Koné, l’acteur politique n’a pas fait de cadeaux à la bande à Mariame Satina Diallo. Il a fait part d’une amère déception à l’annonce du limogeage de l’ancien joueur du Horoya AC.
« Aujourd’hui, je veux exprimer ma profonde déception face à la décision récente du Conor, une décision qui soulève des questions sur l’équité et la justice dans le domaine sportif. Nous sommes confrontés à une situation difficile à accepter : Kaba Diawara, qui n’a jamais réussi à conduire l’équipe à une demi-finale, reste intouchable malgré ses résultats décevants. Pendant ce temps, l’entraîneur de l’équipe U23, qui a atteint cette étape si convoitée, est révoqué de son poste, avec toute son équipe. », a-t-il pesté.
Et d’ajouter que : « Cette décision suscite de sérieuses interrogations sur les critères de sélection et de gestion en vigueur. Comment peut-on justifier le maintien d’une personne sans résultats probants, alors que ceux qui ont fait preuve de succès et de détermination sont écartés ? Le sport doit être guidé par les principes méritoires de l’équité, où les performances sont au cœur des décisions. Si nous voulons promouvoir l’excellence et inspirer la prochaine génération de sportifs, il est essentiel que les choix de gestion reflètent ces valeurs fondamentales. », a asséné Badra Koné, l’acteur politique.
Med Sesay pour imedias.net
