L’Assemblée générale extraordinaire non élective de la fédération guinéenne de basketball s’est tenue ce vendredi 7 février 2020 à Conakry. Elle répond à une obligation, suite aux tôlées de contestations du congrès ténu à Sangarédi en 2019.
Sur les 33 membres statutaires, 26 ont répondus présents à cette assemblée extraordinaire non élective selon le secrétaire général de l’instance qui dirige les destinées du basketball national. Visiblement le problème est loin d’être réglé, car les contestataires n’ont pas pris part à la rencontre et aussi les membres du comité national olympique et sportif de Guinée.
Cette assemblée générale est censée mettre termes aux contestations au sein de la fédération guinéenne de basketball. Le statut préalablement voté à Sangarédi puis contesté vient d’être adopté à travers cette rencontre.
L’assemblée générale est souveraine et elle s’est exprimée dit le président Sakoba Keita. Le texte ne prévoit pas de limitation de mandat.
Le ministère des sports ne trouve pas d’objection à cette mesure. Il conseil plutôt de se ressourcer.
Le numéro un du basketball guinéen, Sakoba Keita se dit prêt à tendre la main aux frondeurs
‘’ L’année dernière on avait tenu une assemblée à Sangaredi et il y a eu des membres qui ont contesté cette assemblée. Donc c’était important pour les membres statutaires d’organiser une nouvelle assemblée cette fois ci à Conakry. Le ministre nous a instruit de rassembler toute la famille du Basket-ball guinéen, c’est pourquoi nous appelons tout le monde à venir pour prendre ensemble les décisions au sein de notre fédération. Il fallait aussi mettre nos statuts à jour et remplacer les membres qui nous ont quitté (décédés). Aujourd’hui, nous sommes heureux d’avoir des textes modernes après cette assemblée qui s’est tenue dans la transparence devant un huissier de justice. Les portes sont ouvertes pour eux (les frondeurs) et on n’a jamais eu l’intention de fermer la porte à quelqu’un’’.
Le prochain congrès électif est annoncé. Les candidatures seront lancées dans 15 jours. Sakoba Keita, le président sortant va se représenter pour un troisième mandat de 4 ans.
La réaction des contestataires ne s’est pas fait attendre. Ils ne s’avouent pas vaincus. Amara Babila Keita, un des contestataires par ailleurs candidat au poste du premier vice-président, qualifie cette rencontre de nulle et de non effet.
Moussa Campos Soumah