La fédération internationale de boxe vient de suspendre provisoirement la Guinée pour violation de l’article 17.1 des statuts de l’AIBA. La décision a été prise lors de la réunion du comité exécutif ténue les 12 et 13 juillet 2018 à Lausanne a appris votre quotidien sportif, universports.net. Une suspension qui met en cause le championnat d’Afrique zone 2 organisé récemment à Conakry.
Dès après le championnat, des voix se sont déliées pour contester la légalité et la légitimité de cette compétition voir même du président de la Confédération Africaine de Boxe, Clement Sossa. Aujourd’hui l’AIBA décide de sortir de son silence et de sévir contre la fédération guinéenne de boxe.
L’instance dirigeante de boxe de Guinée s’est rendue coupable d’utiliser de façon frauduleuse les boxeurs venus du Togo, du Nigeria, du Niger. Ces athlètes qui ont pris part au championnat zone 2 ne relevaient nullement pas de leur fédération respective par conséquent ils ne représentaient pas leurs différents pays. De sources sûres, ces pays ont même porté des réserves contre la fédération guinéenne de boxe.
Le président de la confédération africaine de boxe Clément Sossa venu en Guinée pour la circonstance serait aussi suspendu de ses fonctions depuis mars 2018. Pourtant, en novembre 2018 il a été reçu par les autorités sportives avec tous les honneurs de rang de président en exercice. Il était venu à l’époque inspecter les infrastructures devant abriter ce championnat désormais remis en cause.
Ce championnat de boxe zone 2 a été organisé sans le contrôle et la supervision d’AIBA et AFBC indique l’AIBA. La fédération de boxe est aussi accusée d’avoir délivré des certificats par un non instructeur d’AIBA.
A la fédération guinéenne de boxe, on dément catégoriquement ces accusations qu’on qualifie d’affabulations. Elle est même en phase de rédiger un communiqué pour contre attaquer ce cette décision de suspension. La fédération de boxe à travers son chargé de communication estime que même le rédacteur de ce courrier est illégal et illégitime.
En attendant la décision finale sur cette affaire, ceux espéraient avoir remporté des médailles et l’Etat guinéen qui avait dégagé des fonds pour l’organisation de la compétition ( championnat d’Afrique zone II) ont quelques regrets.
Voici la copie de la décision de l’AIBA
