Depuis un certain temps le football guinéen traverse une période de vache maigre. Celle ci est marquée par des crises en son sein mais aussi et surtout des contre-performances répétées dans toutes les catégories (clubs, sélections nationales). Pourtant la Guinée est reconnue avoir une tradition sportive ponctuée par des heures de gloire. Une situation qui inquiète les véritables acteurs du ballon rond notamment l’ancienne gloire du football guinéen Abdoul Karim Bangoura » AKB «
L’actuel responsable du département formation et développement de la Feguifoot se fend de deux propositions mûries et très en avance pour être suivies. Celles ci visent à trouver des approches de solution pour tirer notre sport roi du gouffre en insistant sur les états généraux et la responsabilité première de l’État.
Voir les deux propositions ci-dessous d’Abdoul Karim Bangoura ‘’AKB’’ :
1)- Faire les états généraux de notre football car il est urgent et extrêmement important de faire asseoir toutes les entités du football guinéen pour discuter et faire des propositions concrètes. L’objectif étant de sortir une feuille de route qu’il faudra suivre pour une amélioration de notre sport-roi.
2)- Demander une concertation au PM chef du Gouvernement, entre lui, la fédération guinéenne de football et le Ministère des Sports dont l’objectif sera de mettre le gouvernement face à ses responsabilités. Il faudrait peut-être rappeler l’importance de développer notre football qui a un impact non négligeable sur le plan socio-économique et même POLITIQUE (pour ceux qui savent le contexte actuel de notre pays).
Le football étant l’un des facteurs de rassemblement de tous les guinéens et cela sans distinction ethnique ou de couche sociale, cette rencontre « si elle a lieu » sera déterminante. Elle devra se passer sans COMPLAISANCE et sans DÉMAGOGIE, car cela sera une occasion d’inviter à réagir.
Nous savons tous que le poids lié au développement du football guinéen ne peut et ne doit surtout pas reposer sur une seule institution quelque soit sa puissance. L’ETAT doit prendre ses responsabilités en accompagnant cette institution, raison pour laquelle l’implication personnelle du Premier Ministre doit être réelle pour inciter son gouvernement à faire le nécessaire.
On espère bien que ces propositions ne seront pas mortes et que les autorités en charge du sport s’en saisiront pour le bonheur de notre football.
La rédaction